vendredi 7 octobre 2011

En Marocain, les 5 leçons que j'ai appris de la vie de Steve Jobs.



Jamais une star venue du monde professionnelle n'a créé autant d'émotion autour d'elle.
Steve Jobs, un manager révolutionnaire, a remis en question une bonne partie des dogmes existants dans le monde de l'entreprise et son décès a été un choc pour des millions de personnes.

A part mon petit macintosh d'enfance ou je jouais à l'hélicoptère, au jeu de barres, je n'ai jamais été attiré par un produit apple. Mais la vie de Steve Jobs est une leçon que je reprend d'un angle Marocain.

Steve Jobs, de père Syrien est un enfant adopté :


De père syrien, il a été adopté à un âge précoce par la famille Jobs, une famille américaine. Il n'a connu son père biologique qu'à un âge assez avancé.

Au Maroc, je serai peut-être prétentieux de le dire, mais nous avons aussi pleins de petits Steve Jobs, abandonnés par leurs parents et qui sont mis en marge de la société, sans avoir droit à une vie de famille.

Parmi nos enfants abandonnés, délaissés par notre société il y a des génies, des moins génies... Des êtres humains comme vous et moi et qui n'ont pas décidé de vivre ainsi. Pire, on leur ôte toute possibilité de vivre dignement en les mettant hors de notre société.

L'échec est la meilleure école de la vie :


Steve Jobs, créateur d'Apple, a été mis à la porte de sa propre entreprise. Pour une grande majorité d'entre nous, cela serait une mort psychologique et un échec fatal. Sauf que non, pour Steve Jobs, cela était encore une raison pour avancer et se battre.

L'échec ça permet aussi de fixer ses erreurs, d'apprendre une leçon que l'on n'apprend nul par ailleurs et qui vous donne une avance par rapport à tous les autres. 

Quand on te traite de fou, sache que tu es dans le bon chemin... de l'innovation :


Le savoir humain peut-être transmis à travers des écrits, des schémas... En lisant suffisamment de livres de cuisine par exemple, on peut devenir cuisinier.

Par contre, l'état d'esprit est une chose que l'on ne peut transmettre par des écrits. C'est une manière d'exister et de concevoir le monde.

Jobs pensait en dehors du cadre "normal" (Out of box en Anglais). Il pouvait être décrit comme un fou. Mais il avançait quand même.

Pour innover, il faut être un fou !

La maladie n'est pas une fatalité :


Steve Jobs était gravement malade, au moins depuis 2006. Mais entre 2006 et 2011, il a produit autant d'innovations que durant sa vie en bonne santé.

Parce que la vie continue, même en étant malade, on se doit de continuer jusqu'au dernier souffle.

La mort peut ne pas être une fin :


On mourra tous. Mais qu'avons nous apporté aux autres humains ? Steve Jobs a révolutionné la vie de millions d'humains tout en gagnant suffisamment d'argent. Mais l'histoire retiendra que c'était l'un des grands de cette humanité.

RIP Steve Jobs.

Merci F.A pour m'avoir inspiré en partie pour cet article.