samedi 20 février 2010

Le Combat du Conseil Municipal de Fes en Vidéo : Comment on fait de la Politique au Kilo chez Nous !


Vidéo Posté sur le Site Web De Hamid Chabat, le Maire de Fès.


Le Mercredi dernier, Comme vous le savez, le Conseil Municipal de Fès s'était réuni pour débattre et voter plusieurs machins trucs probablement importants, ou pas : On disait que Hamid Chabat, le Maire de Fès avait demandé à ce que Fès soit une ville sans Alcool, ce que le Mr Nie sur les colonnes de Telquel : Il aurait tout simplement demandé à ce qu'il y ai une distance minimale à respecter entre un magasin de vente d'alcool et les sites religieux, écoles...

Bon, le débat ne m'intéresse pas personnellement, même si sur le fond je pense qu'On a le droit d'avoir une distance minimale entre un bar, magasin d'alcool et entre une mosquée ou une école.

Comme les uns ont le droit de se souler la gueule, les autres ont aussi le droit de faire leur prière en toute quiétude. L'état doit et devra s'interposer avec des règles claires pour ne pas empiéter sur les libertés des uns ou des autres.

Bon, tout cela semble assez secondaire quand on voit comment le débat durant l'assemblée du conseil Municipal s'est tenu.

Une personne (présentée dans la vidéo et sur la Photo du Journal Al Massae comme étant un Élu du PAM) attaque les autres élus, leur enlève le micro... Il y a certainement beaucoup de montages dans cette vidéo (posté sur le site du Maire de Fès, Hamid Chabat), mais C'est passionnant quand même, vous verrez !

Les élus du PAM eux affirment être agressés par des personnes Pro-Chabat.

Entre nous, c'est le dernier de nos soucis de savoir qui a tapé sur qui, c'est à la justice de trancher. L'essentiel, c'est qu'en Politique au Maroc, On se tape VRAIMENT dessus et physiquement.

Dommage que le Ports de Gants n'a pas été toléré, on en aurait profité pour faire un tournoi : "Après la Boxe thaï, la Boxe Anglaise voici la Boxe Municipale".

Mon Dieu ! c'est ces gens là qui représentent nos villes, qui les développent ou qui sont supposés le faire ?

Vous imaginez si des politiques bagarreurs avec le sang Chaud avaient plein pouvoir au Maroc ? ils nous tireraient à coup de mitraillettes dans les coins des boulevards pour avoir osé les regarder !

En 2012, si les Jeunes Marocains ne se présentent pas aux élections, Moi, je me suicide !

10 commentaires:

  1. J'ai bien aimé le passage dans la vidéo où le gars s'écroule par terre et un conseiller l'examine :S

    RépondreSupprimer
  2. Affligeant :-/ AFFLIGEANT!

    Une vraie scène de théâtre, qui excelle dans l'absurde.

    RépondreSupprimer
  3. Oh...Tu as oublié les célèbres bagarres parlementaires en Corée du Sud & à Taiwan! :D
    Peut être que cela donne un aperçu sur les gens qui, plus ou moins, les ont choisis (si le mot est juste) pour les représenter.
    PATHETIQUE!

    RépondreSupprimer
  4. "Comme les uns ont le droit de se souler la gueule,"

    Au Maroc, l'alcool est interdit pour plus de 95% de la population. La loi est assez claire.

    N'utilise pas des mots comme "liberté" dans ce contexte. Ce n'est pas au nom de la liberté que l'état laisse les buveurs tranquilles. Ils ferment tout simplement les yeux.

    RépondreSupprimer
  5. @Emomo :

    L'agressivité est une chose Naturellement Humaine, mais qu'est ce qui fait que certains sont moins agressifs que d'autres ?

    Que des gens comme toi et moi élisent des personnes qui utilisent l'agression physique comme moyen de communication n'est pas de notre Faute.

    Si NOUS le savions, nous n'aurions pas Voté Pour eux : et de là vient l'importance Vital de l'Information : Sans l'information, tout processus démocratique (qui se respecte) est impossible.

    Maintenant que les Marocains ont vu cette vidéo à l'aide d'internet, il est sûr que d'autres élus penseront mille fois avant d'en arriver aux mains !

    @Anonyme :

    Je ne fais pas de jugement d'intentions ni de l'état ni de quiconque. De façon très pragmatique, l'alcool est consommé au Maroc.
    Pourquoi l'état le tolère ou pas, c'est un autre débat.

    Et puis je n'ai pas utilisé ce mot "Liberté", utilisé à tort à travers pour justifier quoi que ce soit.

    Si vous voulez savoir mon Avis sur l'usage de ce mot, cliquez sur l'un de ces articles.
    Un Article sur le Groupe Mali.
    Le terrorisme Culturel.

    RépondreSupprimer
  6. @Big Brother:

    J'ai lu tes articles sur le MALI. Je connais tes positions. Et c'est bien pour cela que je critique ton utilisation du mot "liberté".

    Dans le contexte du Maroc, nation avec une religion d'état et une système de "commanderie des croyants" héréditaire ou religion et politique sont inextricables, ce mot semble déplacé.

    RépondreSupprimer
  7. Même les femmes ne se disputent plus fel hammam... A défaut de souk n'ssa, hada souk essyiassa...

    RépondreSupprimer
  8. @ Big Brother

    Je viens de lire ton billet à propos de la Une de Telquel. Tu n'y vas pas de main morte mais je suis d'accord avec toi dans le fond et la forme aussi après réflexion, tant elle m'a semblé finalement bien adaptée à l'arrogance irresponsable de M. Benchemsi.

    Bon, je peux comprendre cela dit l'acharnement d'une frange de la population marocaine à refuser le légitimité absolue et relative du système de valeurs spirituelles et temporelles qui régit notre vie quotidienne dans ce pays. On a le droit après tout de regarder les choses par le bout de la lorgnette qu'on veut.

    Mais que pouvons nous pour eux, à part faire l'effort de les convaincre sans relâche du mal fondé de leur argumentaires et de l'irrecevabilité de leurs revendications ?

    Tu as raison surtout de souligner que les vrais enjeux du développement humain des Marocains sont économiques et sociaux avant d'être idéologiques et partisans. Surtout quand le partisanisme en question se situe délibérément hors la loi, anticonstitutionnellement parlant.

    Bonne continuation !

    RépondreSupprimer
  9. @Anonyme: "Même les femmes ne se disputent plus fel hammam..."

    C'est quoi ce sexisme effarant et toléré?

    RépondreSupprimer

Recevez tous les commentaires sur ce sujet : Cliquez, en bas de ce tableau, sur S'abonner par e-mail.